Pour le début du printemps, partons à la découverte d’une pépite botanique provenant tout droit des Iles Canaries, jouant sur l’originalité
comme la plupart des végétaux présents sur ces îles.
Canarina canariensis du Domaine du Rayol photographié en mars 2017 |
Elle est endémique des Iles Canaries, ou elle pousse dans les
lisières et forêts de laurisylve qui sont actuellement menacée de la surexploitation (relique de l'âge tertiaire). Elle pousse entre 300 et 1 000 mètres d’altitude
bénéficiant des Alizées apportant un vent océanique chargé en humidité, régulier
au fil des saisons.
Les îles des Canaries |
Elle appartient à la famille des CAMPANULACEAE, or c’est une
cousine de nos Campanule mais de forme beaucoup plus exubérante.
Elle est très bien adaptée à son environnement car elle
rentre en léthargie (dormance) l’été grâce à son tubercule qui lui sert de
réserve en eau, et de nutriment pendant la mauvaise saison. Elle reprendra son
cycle à la fin de l’été comme la plupart des plantes méditerranéennes, pour
ainsi croître de jour en jour pour
fleurir en fin d’hiver, début de printemps et rentrer en dormance avant les
grosses chaleurs d’été.
C’est une plante grimpante qui aura besoin d’un support pour
pouvoir grandir, et ainsi développer avec charme ses grosses clochettes
orangées. Le Canarina canariensis a besoin d’une terre relativement profonde pour
pouvoir pousser harmonieusement ainsi
qu’un sol drainé et frais en période estivale. Attention c’est une plante en
pleine croissance l’hiver donc le gel peut être néfaste, malgré que le
tubercule résiste à des gels de -5°C, donc méfiance.
Canarina canariensis en compagnie d'un Pistacia lentiscus qui lui sert de support |
C 'est un végétal relativement facile à cultiver chez soi si l'on respecte au maximum le cycle végétatif de celui-ci, qui rentre en dormance en période estivale.
J’espère que l'article vous a intéressé !!!
Loquay Quentin