mardi 27 décembre 2016

Yucca linearifolia

Connaissez-vous cette pépite botanique sortant tout droit des déserts mexicains ???  Peut-être que oui, peut-être que non, ... mais c'est l'un des rares yuccas qui est d'une rare délicatesse au toucher, et d'un raffinement et d'une finesse hors du commun, que dire de mieux !!! alors suivez moi ^^

Yucca linearifolia photographié en décembre 2016 dans le jardin

Les Yuccas appartiennent à la même famille (ASPARAGACEAE), que les Agaves, Dasylirion, Nolina, ou il est relativement proche génétiquement, mais le saviez- vous l'asperge (Asparagus) est lui aussi très proche !!! 

Il était anciennement classé comme une variété de Yucca rostrata (photo ci-dessous), ou il était nommé Yucca rostrata var. linearis, mais actuellement de nombreuses confusions règnent au sein de cette espèce, dans les jardins et pépinières.



Yucca linearifolia photographié en décembre 2016 dans le jardin
Yucca rostrata photographié en décembre 2016 dans le jardin



Yucca linearifolia est endémique du nord-est du Mexique dans la Sierra Madre orientale, et de la Sierra Santa Maria dans les états de Nuevo Léon, et Coahuila. On peut le retrouver entre 1 100 et 1 400 mètres d'altitude, dans les zones désertiques sur du schiste, mais aussi sur dunes calcaires, et les canyons ombragés.

On peut le retrouver en compagnie du Yucca brevifolia, et Agave striata, et bien d'autres espèces succulentes et cactées.


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En rouge répartition du Yucca linearifolia au Mexique



La fécondation des yuccas est uniquement réalisée que par quelques espèces de microlépidoptères vivant en symbiose avec eux (Prodoxus yuccasella et Prodoxus coloradensis entre autres). La femelle de ces papillons transporte dans ses mandibules (non transformées en trompe chez ces papillons primitifs), les grains de pollen d'une fleur vers le pistil d'une autre. En contrepartie, elle dépose quelques œufs à la base de la fleur. Les jeunes chenilles qui en sortiront consommeront une partie des graines. On reste admiratif devant ce donnant-donnant fonctionnant depuis 100 millions d'années! Ces espèces de papillons étant absentes de notre entomofaune, les yuccas cultivés chez nous ne portent jamais de fruit (excepté Yucca aloifolia qui se passe des papillons).

En culture, on peut faire une pollinisation manuelle de préférence avec deux sujets différents pour ainsi remplacer le papillon dans son habitat naturel.



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Prodoxus sp 


Dans un jardin, c'est une plante facile si l'on respecte ces exigences culturales.

C'est un yucca à croissance lente qui réclame une exposition ensoleillée et chaude, avec un drainage optimum pour ainsi éviter le moindre excès d'eau à ces pieds pouvant être fatal. Il est rustique jusqu'à -12°C et beaucoup plus au sec.

Yucca linearifolia peut atteindre les trois mètres de hauteur après de nombreuses années, malgré cela cette espèce de yucca se ramifie plus facilement que beaucoup d’autres espèces, et peut aussi produire des rejets à la base. 

Les feuilles très fines et bleutées de ce Yucca forment une couronne de feuilles presque parfaitement sphérique, et graphique. Elles sont bordées d’une fine marge claire et rugueuse, et se terminent par une aiguille apicale forte et pointue, de couleur foncée. Les feuilles anciennes se dessèchent mais restent accrochées au tronc, protégeant ainsi la plante pendant de nombreuses années de manière naturelle.


J'espère que 'article vous a intéressé !!!

Quentin L. 


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Yucca linearifolia, du Jardin d'oiseaux tropicaux, La Londe-les-Maures, France.






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Yucca linearifolia, du Jardin d'oiseaux tropicaux, La Londe-les-Maures, France.



























































vendredi 16 décembre 2016

Grevillea lanigera


Connaissez-vous cette remarquable plante australienne ?  peut-être que oui, peut-être que non, mais savez- vous qu''elle fait partie des rares plantes, à fleurir presque toute l'année en continu, eh oui !!!


Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha photogrpahié en novembre 2015 


Elle appartient à la famille des PROTEACEAE, qui est l'une des plus présentes sur le continent australien, et qui ont la particularité de possédé pour la plupart des racines dites proteoides (photo ci-dessous).

Pour la petite histoire le nom du genre Grevillea provient du co-fondateur de la Royal horticulural society à Londres, qui s'appelait Charles francis Greville (1749-1809), d'où le nom Grevillea..

Racine d'un Leucospermum cordifolium (PROTEACEAE)


Elle est native d'Australie, au sud-est de l'état de la Nouvelle Galles du Sud à travers l'A.C.T (= Australian Capital Territory), et dans la région de Bathurst jusque dans le Wilsons Promontory sur l'état de Victoria, en passant par le haut pays (Snowy mountains).


Elle pousse habituellement dans les bois d'Eucalyptus mais on peut la retrouver parfois sur les landes côtières.

Carte de l'Australie


En culture la variété la plus utilisée est le Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha qui est bien plus compacte dépassant rarement les 50 centimètres de haut qui a été choisi par sa robustesse, mais ce qui reste étrange c'est que cette variété ne provient pas du Mount Tamboretha dans le Alpine national park en Australie.

Autrement le simple Grevillea lanigera est une espèce variable pouvant atteindre 1.50 mètres en tous sens , faisant des fleurs rose vif, rouge-rose voir crème tirant sur le jaune et le vert. 

Elle est réservée aux régions océaniques et méditerranéennes, car rustique jusqu'à -8 / -10°C au sec, et moindre en cas de forte humidité.

Il est préférable de la planter dans un sol drainant et humifère, dans une situation chaude et ensoleillée. Bien qu'elles apprécient de bons arrosages en été elles supportent très bien les sols pauvres et secs.  La croissance est rapide dans des conditions favorables. 


Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha photogrpahié en novembre 2015


Ici dans le jardin ce Grevillea n'a jamais eu le moindre souci, malgré des températures relativement froides en hiver. Elle possède une floraison continue ce qui en fait un élément incontournable dans le jardin , surtout à l'approche de l'hiver, et de la voir encore en fleurs,  j'adore. 



J'espère que 'article vous a intéressé !!!

Quentin L.

Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha photogrpahié en décembre 2016 























Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha photogrpahié en novembre 2015 




















Grevillea lanigera var. Mount. Tamboretha photogrpahié en décembre 2016 

mardi 13 décembre 2016

Agave x 'romani'

Aujourd'hui je vais vous faire découvrir l'un de mes plus beaux agaves du jardin, qui se caractérise par son raffinement rare et d'une délicatesse au toucher !!! 

Agave x 'romani' photographié dans le jardin en décembre 2016

Il appartient comme tous les agaves à la grande famille des ASPARAGACEAE

Ce végétal est un hybride d'origine horticole entre deux agaves très célèbres Agave filifera  et Agave mitis var. albicans, c'est un vieil hybride rendant hommage au collectionneur d'agave belge Jos De Vleeshouder.

Agave mitis photogrpahié au Jardin botanique d’Édimbourg
Agave filifera photographié au Domaine du Rayol



Il existe un cultivar de cet hybride nommé Agave x 'romani' cv. Shadow Dancer de plus petite taille, qui est blanc crème ou vert pâle suivant l'exposition.


http://fousdepalmiers.fr/html/forum/viewtopic.php?f=240&t=7866


En culture il est très facile à cultiver il pousse relativement vite faisant de nombreux rejets, attention tout de même au niveau de la rusticité quoique les deux parents résistent à -10°C au sec, mais peu d'informations circulent. Le doute reste entier, malgré cela je pense le tester en pleine terre l'année prochaine dans un substrat bien drainant, pour enfin lever le doute !!! 


Agave x 'romani' photographié dans le jardin en décmebre 




Agave x 'romani' photographié dans le jardin en décembre 2016





























Agave x 'romani' photographié dans le jardin en décembre 2016

vendredi 9 décembre 2016

Le citron caviar !!!

Citron caviar, photo prise sur le net



Le citron caviar est un agrume tendance, mais très peu connu des Européens.


En seulement quelques années, il est devenu un ingrédient phare dans les restaurants gastronomiques du monde entier, et bien entendu en France, ou la demande est à la hausse tout comme son prix au kilo qui avoisine les 300 €.


Le nom latin du citron caviar est (micro)citrus australasica, appartenant à la famille des RUTACEAE comme tous les agrumes.

Il est très original de par sa forme, d'ailleurs les Anglais l'appelle "Finger lime" (doigts de citron) mais aussi de par la structure de sa chair, ou le jus enfermé dans chaque petite capsule rappelle l'aspect du caviar qui en fait son charme, or voilà l'origine du nom "citron caviar".

Il est très intéressant pour les gastronomes, car chaque petite perle éclate en bouche, laissant une incroyable note citronnée avec une légère note de pamplemousse.

Plants de citron caviar photographié dans le jardin en décembre 2016


Il est originaire de l'est de l'Australie, poussant dans les forêts tropicales ou subtropicales sèches, en bordure du Queensland et de la Nouvelle Galles à proximité de l’océan.

Actuellement de grandes productions en Australie et dans le monde entier voient le jour,  pour ainsi répondre aux marchés internationaux toujours plus grands de jour en jour.  À présent de nouveaux hybrides et cultivars voient le jour pour ainsi rendre le citron caviar plus résistant aux parasites, et maladies, toujours plus nombreux dans les grandes plantations et dans les jardins.

Carte de l'Australie


C'est l'un des agrumes les plus faciles à cultiver, il est de petite taille en pot ne dépassant guère les 2 mètres de haut à l'âge adulte, beaucoup plus imposant à l'état naturel (6 à 8 mètres). Il possède de nombreuses épines très imposantes à la base de chaque petite feuille de 1 à 6 centimètres.

Gros plans sur les épines 



Attention le citron caviar est moyennement rustique -4 / -5°C suffira pour l'anéantir, il est préférable de le cultivé en pot pour qu'il soit rentré en serre froide ou véranda l'hiver, pour ainsi profiter au mieux des fruits qui mûrissent majoritairement en période hivernale,  les gelées peuvent endommager les fruits.


La floraison a généralement lieu au printemps mais il peut avoir des remontées florales en été et à l'automne. Il est facile d'avoir une importante production de citron caviar en enrichissant le substrat de matière organique, ou autres, sans excès bien entendu, en évitant les manques et les excès d'arrosages, et le résultat final est là, la culture reste malgré tout semblable aux autres agrumes.


Il existe différentes variétés de citron caviar ou certains fruits sont rouges, noir, vert ou jaune mais ils garderont toujours la forme d'un concombre !!!

Citron caviar aux fruits rouges, photographié sur le net


J'espère que 'article vous a intéressé !!!

Quentin L.

Gros plans sur un fruit 





















Gros plans sur un fruit en formation 

vendredi 2 décembre 2016

Liseron des dunes (Calystegia soldanella)

Amoureux depuis longtemps de la mer et de sa flore, j'aimerais vous faire découvrir une plante incontournable de la dune, qui se prénomme en bon français " liseron des dunes ". La floraison ne dure que quelques heures dans la journée en présence de soleils, de mai à octobre et ne passe pas inaperçue auprès des visiteurs.


Liseron des dunes photographié en juin 2015 sur l'île de Noirmoutier 

Il pousse sur les dunes de sable, ou sur les plages de galets généralement en présence du panicaut maritime (Eryngium maritimum).

Cette une plante native d'Europe et d'Amérique du Nord,  il est présent en grande quantité sur le littoral atlantique et de la manche, mais beaucoup plus rare sur la façade méditerranéenne, dont une protection à l’échelle régionale en PACA.

On peut aussi le retrouver sur tous les autres continents,  il a été naturalisé en climat tempéré à proximité de l'océan.

Dans certaines régions côtières du sud et de l'est de l'Angleterre leur habitat c'est fortement dégradé, de nombreuses pertes ont été signalées malgré que l'espèce soit relativement résistante au piétinement, et autres perturbations sur les milieux dunaires.



Liseron des dunes photographié en juin 2015 sur l'île de Noirmoutier

C'est une plante vivace, présentant de petite tige rampante ne dépassant guère 60 cm, avec de grandes fleurs roses solitaires de 4 à 5 cm et de petites feuilles épaisses plus larges que longues .

Attention le liseron des dunes (Calystegia soldanella) n'a rien à voir avec le liseron des champs (Convolulus arvensis, photo ci-dessous), quoiqu'il appartienne à la même famille, les Convolvulacées. Il n'est pas aussi envahissant que son cousin (Liseron des champs), qui forme de longues lianes et de longues racines qui est considéré comme un adventice (mauvaises herbes des jardins), et ne pousse qu'à proximité du littoral.

L'espère que l'article vous a intéressé !!!

Quentin L.


Liseron des champs




mardi 29 novembre 2016

Huernia piersii


Voilà une étrange plante succulente appartenant à la même famille que notre fameux plants de Laurier rose (Nerium oleander), et donc n'appartient pas à la famille des cactus (Cactacées) mais bien à  la famille des Apocynacées.

C'est un végétal adapté à une saison sèche très marqués dans son habitat d'origine, ou l'absence d'eau se fait ressentir sur plusieurs mois, et donc des dérives morphologiques apparaissent comme :

   -Des tiges très charnues et épineuses (semblable à une euphorbe cactiforme ou un cactus).
   -Un port très ramifié dépassant guère 5 centimètres.
   -L'absence de feuilles ("ou plutôt la transformation des feuilles en épines").


Huernia piersii,photographié dans la serre froide en août 2012.

Laurier rose (Nerium oleander var. alba) Photographié en juin 2013 


 Il est originaire d'Afrique du Sud à l'est du Grand Karoo, et pousse généralement sur les dômes de  dolérites ("microgabbro") en altitude, et semblerait tolérant au gel. La flore de la région est encore très mal connus et serait étroitement lié à Huernia brevirostris.




C'est une plante succulente aux tiges anguleuses portant des épines, qui se distinguent par ces fleurs à cinq lobes couleurs crème marqués par de petites taches rouge foncé ou brunâtes (cramoisi), ne dépassant guère 5 centimètres. Il est très proche de la branche des Stapeliae (Stapelia (voir photo ci-dessous), Orbea, Piaranthus et Tavaresia).

Ce végétal faisait partie de l'ancienne famille des Asclépiadacées  il y a quelques années, mais avec la nouvelle classification phylogénétique il a été classé dans la famille des Apocyncéées.

Stapelia grandiflora photographié en novembre 2014

Huernia piersii photographié en juillet 2014 

Les fleurs du Huernia piersii possèdent un système de pollinisation complexe. Son odeur puante est semblable à celle de la charogne  pour attirer les mouches qui se font piéger. 

Il est très facile à cultiver sous serre ( à l'ombre pendant la saison chaude) en respectant bien sûr les saisons, et pourra même être cultivé en extérieur, quand les températures nocturnes dépasseront les 10°C.

Cycle de culture 

Pendant la saison froide placer le végétal dans un endroit lumineux au sec en évitant le moindre excès d'arrosage, mais en fin d'hiver il recommence à pousser et donc nécessite un arrosage régulier, tout au long du printemps. 

En été il tolère autant la pluie que la sécheresse estivale, mais à partir de l'automne il faut continuer à l'arroser régulièrement, pour ainsi favoriser l’apparition d'une deuxième floraison. En même temps éviter de déplacer la plante au cours de son développement, qui peut lui être néfaste donc attention.

Le nom (Huernia) est en honneur au missionnaire néerlandais Justin Heurnius (1587-1652), qui a été le premier collecteur des plantes sud-africaines.


J'espère que l'article sur cette somptueuse plante sud-africaine vous a intéressé !!!


Quentin L.

Huernia piersii photographie en novembre 2016 






Huernia piersii photographie en juillet 2014

mardi 22 novembre 2016

Agave à fleurs géminées (Agave geminiflora)

Photographié en novembre 2016 dans le jardin.


J'aimerais vous faire partager cette admirable plantes poussant depuis près de quatre ans dans mon jardin qui commence tout juste à prendre ses aises, qui est captivant au regard mais aussi au toucher dont les feuilles effilées présentes une telle souplesse, malgré la présence de légers ardillons.

Il est endémique de l'État côtier du Nayarit à l'ouest du Mexique au nord d'El Ocotilllo dans un endroit plutôt restreint, en altitude entre 1 000 et 1 400 mètres. Il pousse dans les forêts de chênes caducs, entre les parois rocheuses et parmi la végétation généralement à proximité des cours d'eau. C'est une zone relativement arrosée qui reçoit régulièrement 1 000 mm annuel, avec une période de sécheresse au printemps, qui en fait un agave remarquablement adapté dans les jardins côtiers de l'Atlantique, eh oui !!!


Carte de l''Etat du Nayarit au Mexique.

Il appartient comme tous les agaves à la grande famille des ASPARAGACEAE, en culture il est polyvalent vous pouvez le planter au soleil (été court et peu ensoleillé) ou à mi-ombre, résistant à la sécheresse mais préfère un arrosage régulier chaque été, attention tout de même l'hiver il craint les fortes gelées au-delà de -8°C au sec.

Cet agave solitaire pourra atteindre en quelques années une circonférence de 150 cm à l'âge adulte, possédant près d'une centaine de feuilles (100-200) gentillement alignées les unes aux autres. C'est une plante à croissance lente relativement compacte mais incroyablement symétrique, ayant un port hémisphérique.

Il fait partie des premiers agaves découverts après Agave americana  présent en grande quantité sur la façade méditerranéenne, et Agave angustifolia cultivé en grande parti pour la production de Mescal au Mexique. Agave geminiflora fut découvert en 1817, mais a été perdu de vue pendant près d'un siècle et n'aura jamais connu le même succès que ses aînés.

J'espère que l'article vous a intéressé,

Quentin L.





samedi 10 septembre 2016

Le palmier trident (Trithrinax campestris)

Photographié en juin 2016 

Un fascinant palmier doté d'une redoutable protection. Il est de taille modérée généralement autour de 6 mètres,  ayant de nombreuses caractéristiques pouvant n'avoir qu'un seul tronc mais cela reste rare ou cespiteux (plusieurs troncs), en gardant ces feuilles mortes très rugueuses couvertes d'épines pour ce protégé du froid, de la chaleur estivale et des animaux.

Il est originaire du nord de l'Argentine et de l'Uruguay, poussant naturellement dans la savane jusqu'au sommet des chaînes montagneuses de la Sierras de Cordoba et de la Sierras de San Luis dans des sols secs et rocailleux généralement à proximité des cours d'eaux,  les gelées ne sont pas anodines.

On peut le rencontrer en compagnie d'un autre palmier appelé Copernica alba ou communément palmier Caranday qui est beaucoup moins rustique en culture.

Photographié en novembre 2016 dans le jardin.



Le genre Trithrinax  est considéré comme l'un des palmiers les plus primitives, en regardant de plus près la morphologie de ces palmes, mais surtout ses parties reproductrices . Ses plus proches parents sont deux palmiers relativement rarissimes peu connues en Amérique du Sud tropicale, Itaya et Cryosophila.

Ce palmier est relativement facile et intéressant à cultiver chez soi si l'on bénéficie d'un ensoleillement et d'une chaleur conséquente. Supportant de longues périodes sèches en été, tolérant aux froids jusqu'à environ -10°C, attention tout de même à un excès d'humidité (chute de neige, humidité hivernale, etc.)  ou une terre trop riche pouvant l'anéantir subitement.

Photographié en novembre 2016 dans le jardin.


Il reste une valeur sûre dans un jardin car il pose très peu de problème si ce n'est une croissance annuelle relativement lente, donc patience.

Les fruits de ce palmier peuvent servir pour la confection de boisson alcoolisée, ainsi que les feuilles pour la fabrication de sombrero.

Quentin L.

Pampa de Pocho, Argentina
















Andres Gonzalez (Soriano, Uruguay)















Roberto Fiadone (Cordoba, Argentine)

lundi 5 septembre 2016

Echinocereus rigidissimus subsp. rubispinus

Photographié en juin 2015 
Un envoûtant et minuscule cactus aux aiguillons roses violacés possédant une floraison exceptionnelle pour un si petit cactus, n'est ce pas époustouflant ? Il appartient à la famille des CACTACEAE.

Echinocereus rigidissimus subsp. rubispinus est originaire du Mexique et des Etats-Unis au nord-ouest du désert de Chihuahua jusqu'au nord du désert du Sonora, poussant entre 1 200 et 2 000 mètres d'altitude dans les prairies sèches et les parois rocheuses, ce qui en fait un cactus relativement résistant aux froids généralement autour de -8 à -10°C au sec.

Ce cactus est une plante calcifuge (ne tolère pas le calcaire), préférant les sols secs, pauvres et acides.

C'est un petit cactus cierge, habituellement solitaire pouvant atteindre après de nombreuses années une taille relativement modeste de 30 centimètres donc patience.

Quentin L.


   
Photographié en juin 2015


Photographié en juin 2015





















Echinocereus rigidissimus http://botany.cz/en/echinocereus-rigidissimus/